Tout dépend de quel côté on se
place !!! Dans un lit, dans une vie.
Me décrire ? Suis-je à
vendre ? Occas’ ou neuf ? Avec ou sans garanties ? Satisfait ou
remboursé ? Soldé ? Avec ou sans remises ? Papier cadeau ?
Une carte de fidélité ? Des retouches à faire ? Vintage ou fashion ?
Théâtreux qui ne supporte plus la
comédie de certains.
Romantique le dimanche entre
trois et cinq heures.
Angoissé de faire comme tout le
monde.
Stressé de la vie monotone.
Ne digère pas le mensonge, l’abus
de confiance, les avocats, à manger, mes voisins, le bruit ni les pseudo-rigides
du bulbe qui ne croient qu’en l’amour parfait d’un rose bonbon conjugué aux
frasques dangereuses d’un partenaire banal.
Raffole de l’humour à tendance
sombre, des atypiques assumés, du monde méditerranéens, du bon goût, de la
bonne orthographe, de la femme femme et de l’homme homme, des habitués de la
caféine, théine sans tabac.
Soit toi-même, et évite de me
demander 36 fois la même chose. Mes performances sexuelles ne sont utiles dans
un échangeamical. Mes performances
amoureuses ne sont guère requises pour un échange bestial, faut il encore que
la bête soit à la hauteur de mes amours !!!
Voilà, comme on dit, emballé, c’est
pesé !!! A consommer avant la date limite de saturation.
Il avait donc raison !!! Les
choses ont changé. Connaître son identité, savoir de quoi il est fait, ses
formes, ses désirs et nos cris, nos chagrins respectifs et tellement faux. S’est-on
aimés ? Non !!! S’est-on hais ? Non et oui. On me demande,
remarquez qu’on me demande beaucoup de chose, depuis quand je dois justifier
tous mes actes, mes gestes, mes paroles ? Visiblement ça en devient un
passage presque obligatoire avec moi. On me voit, on demande. Bref, on me
demande pourquoi je n’écris plus comme avant ?
Veuillez précisez votre question !!!
Avant tu écrivais autrement, tu étais plus optimiste, moins cru, plus doux …
donc avant j’étais niais et totalement débile, c’est ça que tu es en train de
me dire ? Je comprends de plus en plus pourquoi ton amitié n’a été que
fausse. Oui, je sais tu vas lire ces mots. Par pitié, ne me demande pas
pourquoi !!! Trop, c’est trop comme dirait l’autre, tire sur ma bobinette
et c’est la main dans la gueule que tu auras.
Mais malheureusement il a raison.
Je ne suis plus celui d’avant, ceux qui me suivent depuis maintenant quelques
années l’ont bien remarqué. Une chose a changé !!! Mon otage s’est barré !!!
Et puis même, je ne parle que de cul, de cul, de cul et encore de cul pour
finir sur le cul !!! Certes, j’aime ça mais quand je vois comment certains
en parlent, je me dis qu’il me faut encore quelques années avant d’enfoncer
directement mon écriture dans le creux du sujet. Le tout sur des giclées de
romantisme. Bon, d’accord, je suis le spécialiste du terme romantico-gerbant,
déposé !!! Mais voilà, je laisse de nouveau mon otage se pornoniser.
Comme vous le savez, il y a eu la
Saint Valentin, je n’ai rien contre cette fête, pour moi ce fut un samedi comme
les autres. Enfin, non, je n’étais pas seul, ni habillé, ni détendu. Le monde n’est
pas parfait. Fêtant dignement mon célibat à regret, la fête !!! C’est alors que je décide de me remettre en
chasse. Bonne chasse, quatre nouvelles proies, différentes les unes des autres.
Pour ne nommer personne et respecter un anonymat tellement rêvé, n’est ce pas ?
Appelons ABCD !!!
A. Le genre de beauté qui se fait
une fois tous les dix ans à qui je viens malheureusement de briser les
espérances en lui avouant clairement que l’électron libre que je suis n’a pas
le désir de s’associer dans l’immédiat. B. Le genre de virilité indépendante qui
le rend tellement plus humain et à qui je viens malheureusement de laisser
partir en lui avouant que le meurtri que je suis n’a pas le désir de fonder de
l’espoir perdu dans l’immédiat. C. Le genre de distance rapprochée à ne vouloir
communiquer qu’entre midi et une et à qui je viens malheureusement de fermer la
porte en lui avouant que l’homme expansif que je suis n’a pas envie d’être
contenu dans une tranche horaire dans l’immédiat. D. Le genre d’atypisme assumé
et terriblement charismatique à qui je viens malheureusement de mentir en lui
avouant que je suis sans attache affective dans l’immédiat.
Pour résumer, pour ne pas être
déçu, il vaut mieux ne rien tenter et continuer à rêver. A bientôt un quart de
siècle, je sais enfin ce que je veux.
Tu peux répéter, je n’ai pas bien
compris !!! Tu veux t’installer chez moi !!! Oui, bien sur, sans
aucun problème. Alors là y a la porte et c’est tout ce que tu verras. Au
revoir, et surtout adieu. Vivre dans ma vie !!! Oui, bien sur,et sur mes fesses il est tatoué « entrez
sans frapper » !!! Et puis, tu ne peux pas, mon mari va rentrer d’une
minute à l’autre. Mon mari ? Oui, il me reste juste à le prévenir qu’il ne
s’est pas dans quel fourbie il se fourre. Et puis, un de perdus, dix de
retrouvés, comme on dit.
Te souviens-tu de tous ceux que
tu as vu jouir ? D’amour, de sexe, de nerfs ? Moi, non !!! Malheureusement.
C’est là qu’on suppose un bug dans l’ordinateur cérébral. En même temps depuis
bientôt trois ans, je n’ai que papillonné sur la tige d’un seul homme. Une année
que je ne la butine plus. Une année ou mon désert sexuel s’entend très bien
avec mon désert affectif. Où les platanes meurent, les uns après les autres de
sécheresse, même si il y a eu l’arrosage automatique du SOS Docteur. Et il y a
toujours lui. Lui, l’avocat, lui, mes frissons.
Je suis comme un gosse débile,
comme une jeune fille qui vient d’avoir ses premières règles, la nonne faisant
ses prières quotidiennes, une mariée se faisant arracher la jarretière par les
dents de son ancien amant, le meilleur ami du jeune marié. En clair, il me fait
planer. Mais. Ce mais puant. Ce mais qui gâche tout. Et ce qui gâche tout, la
distance. Paris-Lille, c’est pas la mort, mais je ne suis pas un fervent
défenseur des relations à distance. Loin des yeux, loin du cœur, loin de l’orgasme.
Et l’orgasme, j’y tiens. Mais, une bon mais, celui qui réconforte, mais lui, c’est
pas pareil, lui, c’est mon fantasme. Celui qui te fait dresser un chapiteau dés
que tu prononces son prénom.
Mais, un mais qui a juste le sens
du mais, c’est une autre histoire, à vivre surtout. Et pour le moment, je vis
ma vie, autrement que dans mes livres d’amour fleur bleue, ceux qui te font
voir que quoi qu’il arrive, même si Sharon a surpris John dans le lit de
Rebecca avec Mitch, lui-même fraîchement divorcé de Suzan, la sœur jumelle de
Louisa, l’ancienne meilleure amie de Kyllie qui a eu une relation tumultueuse
avec Brice, le petit demi-frère de John mais pas le John de Sharon. J’ai fermé
le bouquin et je l’ai jeté au fond de ma douche. J’ai allumé l’eau. Chaude et j’ai
été en ouvrir un autre.
Je ne lis que des histoires d’amour
et je déteste les vivre. Ou alors, je me mets à l’Arlequin !!! Ou alors je
me contente de mes fantasmes les plus absolus, autre que lui. On me propose de
me recevoir, il a juste un problème de taille. Il croit quoi ? Que je me
déplace aussi facilement pour 5 min de bonheur et encore quand celui-ci est
complet ? Et puis, je suis de plus en plus insatisfait, que faire alors,
que faire !!!
Que faire ?
Je retourne chercher mon bouquin,
on s’est jamais, si Sharon s’aperçoit que Dylan, son premier amour, ne l’a
jamais oublié !!!!
Ne me dis pas que tu m’aimes si c’est
pour regarder derrière mon dos dés que celui-ci est tourné. Ne me dis pas que
tu vas m’appeler pour me sortir l’excuse d’un manque de finance alors que tu
vides de l’alcool plus vite que ton ombre dans les bars. Ne me dis pas que tu
penses à mon corps à chaque instant si c’est pour aller toucher les formes de
tes voisins pour voir s’ils sont tous pareils. Ne me dis pas que je suis l’homme
de ta vie quand celle-ci tu l’as joue sans penser à ceux qui s’en privent pour
toi. Ne me dis pas que tu n’as jamais connu quelqu’un comme moi sachant que tu
oublies mon nom dés que la nuit s’achève.
On me demande pourquoi je n’écris
plus comme avant, sur l’amour, le bel amour, le grand amour, celui qui fait ces
idiots papillons, ce mal de ventre qui t’empêche de penser normalement. Etre
amoureux, oui, ne plus l’être, c’est mieux. Etre malheureux à cause d’une
personne, ce n’est pas grave. Etre malheureux à cause de personne, c’est là que
ça fait mal. J’ai beau essayer de comprendre pourquoi en ce moment je n’arrive
pas à m’attacher à âme qui vive, j’arrive toujours à la même conclusion. Etre
amoureux, ce n’est pas pour moi.
Ou alors, c’est l’inverse, je
dois être amoureux pour me sentir bien. Bonjour l’angoisse. Me reste-t-il que
le sexe alors ? Pour le prince, ça lui réussi plutôt bien. Moi, la seule
chose que j’ai pu remarquer, c’est que depuis mon opération, j’arrive moins à
ouvrir la bouche. C’est handicapant. Dernièrement, j’ai coché la case « médecin »
dans les différents métiers, après l’architecte, l’avocat, le banquier, le boulanger
et quelques coiffeurs. Sans oublier un ou deux mannequins. Enfin bref, le
docteur, c’est assez sympa. Très saisissant, pénétrant. Enfin bref.
Toujours est-il que là, c’est le
gouffre. Les femmes, les hommes. Les hommes, les femmes. Les deux ? Non.
On se rencontre, on se parle et
on se baise. Debout, allongé, accroupi, de dos, jambes repliées, à demi
fléchies, étendues, sur une jambe, sur le dos, sur le ventre, sur le côté, le
droit et le gauche, de trois quart, écarté, en brouette, renversé, face à face,
dos à dos, tête bèche, sur le pouce, en poirier. Et on fait tout, tout de
suite, la turlute, la pipe royale, celle impériale, qui chatouille la glotte,
avec la langue, sans la langue, avec les dents, sans les dents, vorace, timide,
expert, débutant, touchant, palpant. La fameuse et non moins réputée pratique,
celle de Verlaine et Rimbaud, bien profond, sur le pourtour, je rentre, je
sors, aller retour discret, à grand vitesse, saisissant, alternant, assurément,
obligé, passionné.
On le fait partout, dans le lit,
sur les draps, sous la couette, à terre, sur le buffet, le bar, l’évier, la
table basse, la table en verre, celle qui gèle les fesses, sur le canapé,
marqué suédois, devant la fenêtre, stores ouverts, rideaux fermés, devant la
glace, de face, de dos, sur la machine à laver, mode essorage, mode rinçage,
dans l’escalier, entre deux portes, dés l’entrée, dans le garage, dans la
voiture, à l’arrière, sur le capot, siège rabattu, levier de vitesse dressé,
sur le sol de la salle de bain, du salon, de la salle à manger, sur les
toilettes, chasse tirée, sur la chaise. On essuie l’appartement. Et l’explosion
finale, faciale, buccale, nasale, dans les cheveux, sur la main, sur les joues,
dans l’œil, sur le ventre, dans les fesses, au creux des reins, étalés,
parsemé, gouttelettes par gouttelettes, un torrent, un tsunami, j’ai plus soif.
Le fruité, le salé, l’amer, l’épicé, le poivré, le suspect, le gluant, le
liquide, le compact et le dissout. On essuie, on prend une douche, encore, on
le remercie, en fermant la porte, on se promet de se revoir, et on cherche un
nouveau quatre heures.
Et on le trouve, celui qui nous
dit merde, qui nous soumet, celui a qui on pense, le matin, le soir, le midi,
la nuit, et qui nous empêche de dormir, de se concentrer, d’être sérieux, celui
avec qui on retapisse de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite, de
droite à gauche, l’appartement à coup de rugissements, intenses, discrets, les
voisins sont là, on s’en moque, encore plus fort, encore plus loin, toujours et
encore, jamais rassasié, jamais comblé, on ne demande encore plus, toujours
plus. Lui rime avec toujours et encore. Et on répète sa chorégraphie, tous les
jours, toutes les heures, puis toutes les semaines. On connaît le corps de l’autre,
le cœur de l’autre, le fondement de l’autre. Et on finit par s’habituer, savoir
où toucher pour faire plaisir, et ça devient toujours la même chose, encore la
même pose. Lui rime toujours et encore avec toujours et encore. Avant, c’était
dans toutes les positions, assis, version chien de fusil, l’étoile de mer,
version active, version passive, la toupie, le service de table, la cuillère,
le bol, la soupière, la salière. Et puis, on va au plus vite, la même pose car
on sait comment faire jouir, plus vite, encore et toujours plus vite. On fait
ca proprement, il ne faut pas mettre de désordre, on reste sous les draps et on
jouit vite, c’est un ordre.
On finit par prendre rendez-vous
pour se retrouver, on invente des scénarios, le gendarme et le voleur, le
pompier, au feu !!! au feu !!!, le soumis et le dominateur, l’esclave,
la soubrette, le pacha, le violé, contre le mur, dans la rue, et on finit par
toujours et encore la même pose, celle qui va vite car après tout, on fait ça
pour faire plaisir à l’autre. Nous, on commence par remplacer son visage, c’est
une autre personne qu’on baise, on ferme les yeux, plus fort et puis on imagine
un autre corps, une autre anatomie, une plus longue, plus large, plus
savoureuse, plus juteuse, plus intense et on ouvre les yeux, et c’est lui,
celui à qui on a dit, bon on baise ou quoi ? Ben oui, ça fait un mois que
nous n’avons rien pratiqué, il serait tant, y a la machine qui s’enraille. Et
puis, l’excuse de la migraine devient un leitmotiv, on se couche à des heures
différentes, on se parle pour savoir ce que nous allons manger et on rêve de
notre vie sexuelle d’autrefois, où notre queue et trou étaient le jeu préféré
de mecs en manque et plus la chasse gardée de monsieur qui comble son rôle une
fois tous les mois, pour faire croire que.
Mais on s’aime, enfin je crois ?
On ne se le dit plus que par sms, un JTM qui a une note de passe moi le sel. On
déprime, on regarde les autres avec envie, on soupire alors que la voisin
gémit. On fait plus aucun effort, le poil bat son plein et on devient sec. La
vie de couple n’est plus ce qu’elle était. On était si heureux avant d’être
ensemble. On sera si heureux quand on ne sera plus ensemble. On sera perdus quand
on comprendra que la routine n’est pas une fatalité mais un passage
obligatoire. On me reproche de vouloir que de la passion dans mon couple, je
réponds que je préfère la passion à la routine. Alors, on change, dunuméro 51 au numéro 52. Et on refait tout
depuis le début.
On se rencontre, on se parle, on
se baise et surtout on se quitte.
_ [tu crois que je suis devenu amnésique, je connais ta voix !!!]
Qui moi ???
_ Et bien moi, XXXXXXX, ton
ex !!!
_ [tu es obligé de le rappeler chaque fois ???] Ah !!!
_ Ca va ?
_ [non !!!] Oui …
…
_ Et tu ne demandes pas pour
moi ?
_ [pour que tu me dises que tout va bien dans ta vie et que maintenant que
je n’en fait plus parti, tu respires ce bonheur auquel tu as tant aspiré durant
notre relation ??? Alors non, je n’ai pas envie de demander comment tu
vas !!!] Si si !!!
_ Alors ?
_ [tu saoules !!!] Et toi ???
_Ca va, ça va, en ce moment je
suis assez occupé par le travail, mais sinon ça va !
_ [tout ça pour ça !!! Toute façon, je n’ai jamais fait parti de tes
priorités, toujours ton travail, donc je vois pas en quoi ce besoin de
changement que tu espérais tant quand on était ensemble, est si différent
maintenant !!!] D’accord.
_ Tu deviens quoi alors, depuis
tout ce temps ???
_ [une loque humaine, une grosse merde depuis que tu as fait tes valises
et que tu es parti, me laissant seul avec cette connasse de conscience. Un tête
à tête des plus destructeurs !!! Et toi tu viens avec tes gros sabots me
demander comment je vais et ce que je deviens ? Depuis quand ma petite
personne te préoccupes tant ?] Oh, comme d’hab., tu sais !!!
Toujours le même [en plus minable].
_ Et tu ne demandes pas toujours
pas pour moi ?
_ [c’est moi ou tu fais exprès ??? Enfonce le couteau encore plus
loin, connard va !!!] …
…
_ Non, toujours pas ???
_ [ne me dis rien, dis moi juste que tu es comme d’habitude, que tu n’as
pas changé, que tu es toujours ce même crétin qui a trouvé plus judicieux de
faire continuer notre vie de couple chacun de son côté, loin l’un de l’autre.
Alors, oui, vas y répond moi, achèves moi !!!] Si, et toi ?
_ Tu me manques !!!
_ […] …
…
…
_ Tu es toujours là ?
_ [crèves salaud] Oui !
_ Tu ne dis plus rien ?
_ [pourquoi, pourquoi tu me dis ça ? Pourquoi maintenant ?
Pourquoi à moi ? Pourquoi tu es parti alors ? Pourquoi merde !!!
Pourquoi tu fais ça ? C’est quoi ton jeu ? Tu te prends pour
qui ? ] Pourquoi, pourquoi tu me dis ça ? Pourquoi
maintenant ? Pourquoi à moi ? Pourquoi tu es parti alors ?
Pourquoi merde !!! Pourquoi tu fais ça ? C’est quoi ton jeu ? Tu
te prends pour qui ?
_ Je n’ai jamais voulu te faire
de mal !!!
_ [non forcément, ce n’est que du bien que tu as fait, à me laisser, seul
comme ça, alors oui bien entendu, ce n’est pas du mal, égoïste, salaud !!!]
Si tu le dit !!!
_ Je t’aime !!!
_ [tu m’aimes ??? Tu m’aimes toujours ? Il ne fallait pas partir
alors. Fallait rester avec moi, et ne pas partir pour aller voir ailleurs, voir
si c’était mieux, et là tu viens me dire que tu m’aimes !!!
Pourquoi ???] …
…
_ Et toi ?
_ [tu veux savoir si je t’aime encore, alors, je vais te répondre, oui je t’aime,
oui !!! Je n’ai jamais cessé de t’aimer, du premier jour à jamais !!!
Je t’aime et tu m’as fait souffrir !!! Putain, oui je t’aime !!!]
Non !!!
Y a l’autre en ce moment qui
gueule, sur une portée, « il y a je t’aime et je t’aime. Je t’aime trop,
je t’aime bien. » et pour une fois, une chanson me laisse perplexe. Je
réfléchis et les dommages commencent. Forcément, moi et ma réflexion, c’est une
grande histoire et quand on l’alimente encore plus, ça devient problématique. Il
y a je t’aime et je t’aime. Il a entièrement raison. J’ai déjà dit je t’aime,
heureusement sinon bonjours l’angoisse à prés du quart de siècle. J’ai déjà
regretté de l’avoir dit et souvent j’ai réussi à ne pas le dire pour faire
plaisir. Je n’aime pas faire plaisir. Du moins, je n’aime plus faire plaisir.
L’autre jour, quelqu’un, mort
depuis ce jour, m’a gentiment demandé pourquoi je suis si froid avec les hommes
téteurs de tiges ? Pourquoi je n’arrivais pas à m’ouvrir ni même à laisser
une seconde chance. Les secondes chances ne sont que du réchauffé et je n’aime
pas faire semblant alors pourquoi tenter d’imiter une vieille relation qui
arrivera quoiqu’il arrive à la même chose. Pourquoi tu ne te laisses pas passer
la corde au cou ? Car, je ne suis pas quelqu’un qu’on attache à un piquet.
Merde !!!
Ma sagesse vient de partir, à
savoir mes dents, et durant le dodo forcé, je me suis posé cette question si
simple, et si je ne me réveillai pas, ai-je au moins vécu de belles histoires d’amours,
furtives ou non. Et soulagement, oui !!! Et angoisse, elles se sont toutes
terminées dans les cris et la douleur. Je n’ai jamais su rompre proprement. A un
moment, j’ai cru que c’était les autres, et encore les autres. Et puis, il a
bien fallu que je me rende compte que ça venait bien des autres. Orgueil.
Oui, ça vient de moi.
Etre ami avec son ex compagnon,
amant, punching ball, est-ce possible ? Je ne pense pas, c’est toujours
tendancieux. Il s’est où me toucher, s’il avait trouvé au préalable, pour me
faire planer, pour me faire envie, pour me faire jouir. Oh oui !!! Et
maintenant nous devons partager une belle amitié, à se confier nos petits
secrets. Oh, si tu savais, numéro 37 m’a fait retapisser le mur, version gouttelettes,
je n’avais jamais autant eu de frisson, enfin si avec toi (forcément je te
parle, je ne voudrai pas te vexer, en fait, avec toi, je n’ai jamais pu
repeindre le plafond), mais c’était pas pareil.
Il y a je t’aime et je t’aime. Je
ne t’aime plus, je t’aime loin. Finalement, pour ne pas rompre, autant de rien
commencer. Mais je ne suis pas partisan du « se la mettre derrière l’oreille ».
Moi, il faut du contact, silencieux. Et pour un jour, dire, je t’aime mais chut
ne le dis à personne.
Il y a « retour vers le
futur » !!! Woooo !!! Le film du siècle tout comme « les
feux de l’amour », le soap le plus crédible du siècle !!! Et pour
nous ? Quel avenir ? Quel passé ? Comment imaginez-vous votre
avenir ???
Moi, riche, beau, célèbre, adulé
de tous, marié ou pacsé ou en couple ou avec quelqu’un ou du moins, rarement
seul dans un lit !!! Deux, non trois et puis non, deux enfants adoptés ou
prêtés ou perdus ou pire, de descendance madonienne !!! J’ai entendu dire
que puisqu’on est écrivains, nous pouvons inventer des mots. Je ne suis pas
écrivain, mais j’en invente quand même. Oui, donc, mon parfait cauchemar !!!
Ressembler à une vraie famille heureuse que tout le monde envie ou presque !!!
Et imaginons, comme Cendrillon d’Eric
Reinhardt, si je n’avais pas connu telles ou telles personnes ou telles ou
telles décisions, ma vie aurait pu être différente ? My god, oui et
heureusement, sinon bonjour l’angoisse !!! Si je n’avais pas quitté cette
femme que nous allons appeler, femme !!! Si je n’avais pas embrassé cet
homme que nous allons appeler, connard, mon premier connard !!! Si je n’avais
tout simplement pas quitter l’architecture pour les dieux orientaux !!! My
god, quelle vie ???
Finalement, oui, je suis bien
content de ma vie !!! Elle est comme elle est, j’ai failli crever,
résultat je profite de ma vie, loin des autres !!! J’ai failli tomber
amoureux, un jour, résultat, je bénis tous les jours ce dieu nuisible d’avoir
oublié mon cœur !!! Bref, n’en parlons plus !!! Imaginons, j’aurai
inventé l’expression, c’est la marmite qui dit au chaudron que son cul est noir !!!
Mon cul est comme il est aussi, lui !!!
Aïe !!! Ca fait mal, ça fait
très mal, ça fait trop mal !!! Le téléfilm de M6 à 13h45 !!! Ce film
qui te raconte une histoire d’amour à la mord moi le nœud !!! Ce film que
tu regardes et dont tu inventes une histoire encore plus ridicule que le film
pour te donner cette fameuse excuse d’avoir attisé ta curiosité jusqu’au bout !!!
Jusqu’au bout du mouchoir, car forcément tu pleures, façon de parler, de voir
ce que n’est qu’un film. Forcément, dans la vraie vie, personne ne vient te
dire qu’il avait promis de t’aimer jusqu’à son dernier souffle. Crève et
fous-moi la paix !!!
Crève et fous-moi la paix !!!
Et pendant ce temps là, l’amour est dans le pré et la haine dans le cœur. J’ai
rendu la liberté à ma loutre !!! J’ai un problème de sexualité !!!
Cette année, ma bonne résolution, ne pas vivre une folle histoire d’amour !!!
Rester dans ma conviction qu’être amoureux, c’est bien mais pas pour moi. Que d’être
amoureux, c’est la meilleure façon d’avoir mal !!! Alors, c’est dit, c’est
fait, cette année, t’approches de mon cœur, je te castre !!!
Y a l’amour à distance, par
procuration, par dépit, par obligation, par passion, par hasard !!! Et
surtout parce qu’on m’a dit, toi, y a que quand tu es amoureux que tu es
agréable !!! Je ne dis rien mais j’en pense pas moins et je panse !!!
Non, il n’y a pas de faute !!! La faute, finalement ça été lui, et lui, et
lui, et oui tiens, lui !!! Cette année, je veux la passer au lit, seul ou
non, mais juste une nuit et après tu fais tes valises et tu te casses à l’autre
bout de moi !!! Non, je ne suis pas un révolté, ni un anti-amour !!! J’aime
l’amour, c’est lui qui ne m’aime pas !!! Lui ou elle.
Et pendant que je parle, écris, y
a le second film romantico-gerbant à souhait qui se lance. Je ne suis pas qu’un
sexe sur pattes, j’ai mon cerveau qui sert aussi sans oublier mes poings pour
te faire comprendre, au cas où, que si tu touches à mon cœur, tu le regretteras,
tu vas souffrir et malheureusement pour toi, je n’y peux rien. Assumes bordel !!!
Toute façon, j’ai quelqu’un en tête, sauf que je ne sais qui c’est !!! Là
est tout le problème !!! Je serai amoureux toute ma vie mais jamais de la
même personne !!! Merci et surtout claques bien la porte en partant, je n’aime
pas les courants d’air !!!
N’importe où, c’est mieux qu’ici !!!
Tout dépend du où, et du ici !!! Maintenant, voilà, le mal est fait. S’il
existe des shampoings à PH neutre alors l’amour aussi !!! Et là, je rêve d’une
douce barque sur un joli ruisseau !!! Actuellement suis sur une planche de
surf en plein Niagara, l’amour à la plage, encore des promesses !!! Et
cette odeur de purée dans les escaliers, j’ai faim. Il existe différents livres
de la collection « pour le nuls » !!!
Je suis malade. Je suis un homme.
Je suis un téteur de tiges. Je vais mourir !!!
Selon Confucius ou un autre
abruti de je ne sais quel siècle, quand la rivière est rouge, emprunte le petit
chemin boueux !!! Les femmes, elles
ont de la chance !!! Nous, hommes de confiance et obsédés que nous sommes,
quand on est smectaqué, ça sert à rien d’y insister, si c’est pour avoir une
descende de digestion rapide !!! Toute
façon, en ce moment, je n’ai pas envie de jouer à – Touche moi là et tu verras !!!
Dans le genre de famille de bras
cassés, j’aime me retrouver dans une salle d’attente, un jeu s’opère, celui qui
est le plus à plaindre : Moi, j’ai fait un pneumothorax, et je vais me
faire opérer des dents de sagesse et des amygdales. Elle, elle a perdu un fils,
parti dire bonjour à grand manitou, son second fils a été dans le coma pendant
trois semaines suite à une chute de 6m, il se fait retirer les broches au mois
de Février, son mari a été choqué et développe des maladies avec des
protubérances sur le corps, quand à elle, elle a été opéré du bras et a été
hospitalisée durant trois semaine également, pour une gastro foudroyante !!!
Ok, elle a gagné !!!
Et pendant ce temps là, y en a
une qui accouche vite fait bien fait, et d’autres qui sont en garde à vue car
il poignarde tous ceux qui voient. J’aime la France, car il y a toujours
quelque chose à dire dessus. Toute façon, maintenant, soit tu es chômeur, soit
tu es couilloné !!! Et quand on s’attaque à mes valseuses, je veux avoir
un droit de vote sur la dentition !!! T’inquiète ma loutre, les tiennes
sont parfaites !!!
J’y pense, ce soir, y a les
comédies musicales !!! Je confirme, je vais mourir et en plus sous un air
de musique, enfin c’est un terme générique. Toute façon, je regrette mon
enfance, quand je ne connaissais pas les joies des parties fines avec tous
organes possibles !!! Mais bon, ma loutre, il l’aime ma « joie de
vivre » !!!
Non, pas ce soir, j’ai la
migraine !!! Et c’est vrai !!!